Qu’est ce que la gliomatose cérébrale ?

La gliomatose cérébrale est un cancer du cerveau rare, touchant environ 300 enfants par an. L’âge moyen au moment du diagnostic est de 12 ans. C’est une tumeur cérébrale particulière, car elle se répand rapidement dans toutes les parties du cerveau, elle est donc inopérable et malheureusement, aucun traitement n’existe actuellement. Notre association finance la recherche sur ce cancer car c’est cette maladie qui a emporté Mathys.

Les symptômes

Les symptômes diffèrent de patient à patient, puisque la gliomatose cérébrale peut se développer dans toutes les parties du cerveau. Cette liste de symptômes n’est donc pas exhaustive :

Maux de tête,
Nausées, vomissements,
Faiblesse et engourdissement dans les membres,
Paralysie partielle sur un côté du corps,
Problème de langage, de vision, de mémoire,
Changement d’humeur, du comportement, de la personnalité,
Convulsions,
Fatigue, léthargie,
Modifications cognitives, perte d’équilibre, démarche instable…

Attention, il ne faut pas vous inquiéter outre mesure si vous avez mal à la tête occasionnellement. Par contre, si vous présentez l’un ou plusieurs de ces symptômes de manière récurrente, nous vous suggérons fortement d’aller consulter un professionnel de la santé.

Le diagnostic

Il existe différents moyens de diagnostiquer la gliomatose cérébrale, trois en particulier :

La biopsie : c’est le prélèvement de tissus pour les analyser en laboratoire pour savoir s’ils contiennent des cellules cancéreuses
L’IRM : l’imagerie par résonance magnétique permet l’analyse fine des tissus, pour voir s’il y a une tumeur, par exemple
La ponction lombaire : c’est le prélèvement du liquide céphalorachidien qui se situe dans la colonne vertébrale, afin de l’examiner au microscope pour savoir s’il contient des cellules cancéreuses.

Ces trois méthodes ont un taux de succès plus élevé que les autres, mais malheureusement il arrive fréquemment que la gliomatose cérébrale ne soit pas diagnostiquée. Pourquoi ? Parfois, le patient décède avant qu’un diagnostic soit posé, car la gliomatose cérébrale est une tumeur du cerveau qui est très agressive et qui se développe rapidement. Un autre facteur est la méconnaissance de ce cancer du cerveau. En effet, de nombreux médecins ne la connaissent pas du fait de sa rareté et donc, ne sont pas à même de l’identifier.

Les traitements

Vous avez peut-être déjà entendu parler de plusieurs traitements utilisés pour traiter les cancers, malheureusement aucun ne fonctionne contre la gliomatose cérébrale.

Chirurgie : la tumeur se répand dans toutes les parties du cerveau, il est donc impossible d’opérer. Le seul cas où elle est utilisée est lors d’une biopsie.
La chimiothérapie : quand on pense cancer, on pense souvent à la chimiothérapie. Hélas, les résultats ne sont pas positifs pour les enfants touchés par la gliomatose cérébrale.
La radiothérapie : cette méthode permet simplement de retarder l’évolution de la gliomatose cérébrale, mais ne la guérit pas. De plus, elle n’est pas toujours utilisée chez les jeunes enfants, car il y a de nombreuses contre-indications. Elle peut détruire les tissus sains du cerveau, ce qui provoque une inflammation.
Les corticoïdes : ils ne guérissent pas la maladie, ils la soulagent temporairement. Cette méthode comporte beaucoup d’effets secondaires tels que des changements d’humeur fréquents, une prise de poids ou encore la modification des traits du visage.

La durée de vie d’un enfant atteint de la gliomatose cérébrale est de 14 mois. Cette maladie est, à l’heure actuelle, encore incurable. C’est pourquoi, l’une des missions majeures de l’association Mathys, un Rayon de Soleil est de financer la recherche sur ce cancer du cerveau, dans l’espoir de trouver un traitement efficace qui pourra sauver les patients atteints de cette tumeur cérébrale.

Classification de l’Organisation Mondiale de la Santé

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) utilise un système de classification à 4 catégories pour les gliomes. Le grade I représente une forme bénigne. Le grade IV représente les tumeurs malignes les plus graves et agressives. Puisque la gliomatose cérébrale est très rare, il y a peu de prélèvements de tissus et donc, peu d’analyses. Cela résulte en la difficulté d’évaluer le grade de la gliomatose cérébrale. Nous pouvons tout de même noter que la façon dont la tumeur se développe et évolue ressemble grandement aux tumeurs de grade IV.

Médecins référents

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